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mardi 23 août 2011

Rousseau, à hue et ado !


Jean-Jacques Rousseau à 20 ans
Claude Mazauric
Comment Jean-Jacques est devenu Rousseau. En quelque 150 pages aussi denses que passionnantes, Claude Mazauric parvient à saisir l’âme du philosophe qui croît dans le corps de l’adolescent échappé de Genève.

Cela pourrait s’appeler une biographie par la bande, une tentative de raconter les bords et les débords de la vie de Jean-Jacques avant qu’il ne devienne Rousseau, fragments ou franges d’existence de celui qui n’en est encore qu’à rêver d’être et qui ne sait pas vraiment ce qu’il deviendra : prêtre, maître de musique, précepteur, diplomate. Nous sommes dans les années 1730. Cela ne fait guère de doute : Jean-Jacques à vingt ans a plus d’un tour et détour dans son sac. Au vrai, il tourne parfois sur lui-même, s’en va d’où il vient, revient, repart et vice-versa. Une véritable toupie suisse.

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mardi 12 avril 2011

Jean-Jacques Rousseau à 20 ans, de Claude Mazauric

Un impétueux désir de liberté

À la veille des commémorations officielles du tricentenaire de la naissance de Rousseau dès juin 2011 à Genève, en Savoie, à Lyon, Paris et partout en Europe, le récit de sa jeunesse aventureuse au siècle des lumières :
le roman de formation d’un homme dont la pensée rayonne toujours sur le monde.



Au diable vauvert
Parution 27 avril 2011
Comment devient-on l’un des plus grands philosophes du Siècle des Lumières, l’un de ceux qui ont rendu possible la Révolution française, un précurseur du  romantisme et de la démocratie ?
On s’attend à ce que Rousseau ait reçu l’éducation nécessaire à l’élaboration de sa prodigieuse culture et de ses réflexions. Pas du tout ! Durant son adolescence, Rousseau s’est formé à travers une aventure intellectuelle, vagabonde et multiple.
Né en 1712 à Genève, il est élevé de façon désordonnée par un père fantasque, né d’horlogers genevois, qui, contraint de fuir Genève, y abandonne son fils de 12 ans à un oncle, puis à un pasteur. Jean-Jacques fait la découverte de la nature, du latin, de la religion et connaît là ses premiers émois. Mais à peine âgé de 14 ans, il lui faut apprendre un métier. Apprenti chez un graveur sévère, il préfèrera s’enfuir et tenter sa chance sur les routes de la Savoie voisine. Seul, sans argent, sans ami, sans appui, que peut-il devenir ?
Il abjure sa religion réformée et se convertit à la religion catholique romaine. Il y gagnera l’aide et la protection de Mme de Warens, de quinze ans son aînée, qu’il appellera "Maman" et sera son amante. Auprès d’elle, il va parfaire son éducation par les lectures, la musique, la discussion, l’apprentissage des savoirs. Deviendra-t-il prêtre, maître de musique, précepteur, diplomate, écrivain ? Il s’essayera à ces différentes carrières mais ne poursuit qu’un but : s’instruire de tout, apprendre toujours, y compris dans les sciences et la philosophie, pour mieux connaître les autres, pour mieux se connaître lui-même.

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